
Thérapie émotionnelle : pourquoi exprimer vos émotions est-il important ?
Exprimer ses émotions est important car cela nous permet de guérir de souffrances passées ou présentes. Rire, pleurer, crier, etc. Toutes ces façons d’exprimer nos émotions sont comme une sorte de trousse à pharmacie que nous portons à chaque instant en nous.
Par ailleurs, exprimer ses émotions est important car il s’agit de l’une des fonctions de notre corps, tout simplement. Comme le fait de manger, aller aux toilettes, dormir, marcher, etc.
Rabelais disait : « Mieux vaut de rire que de larmes écrire, pour ce que rire est le propre de l’homme« . Cela est vrai, mais aurait été tout aussi vrai des larmes, ou d’autres manifestations émotionnelles.
Pourtant, l’éducation et la société nous incitent souvent, très souvent, à les réprimer.
Pourquoi ?
Si nous sommes équipé-es ainsi, c’est que cela a une fonction.
Ne la négligeons pas. Utilisons-la 🙂

Exprimer ses émotions, c’est si bon !
Quels sont les problèmes que la thérapie émotionnelle peut vous aider à résoudre ?
Quelques exemples :

1. Si vous vous sentez prisonnière ou prisonnier de souffrances passées.
Quand on vit une souffrance, si on ne l’évacue pas, celle-ci laisse des marques. On se met à avoir peur dans des situations similaires, on fait des cauchemars, on ne dort plus, etc.
C’est ce que l’on appelle communément un traumatisme. Il n’y a pas besoin que la situation ait été « grave » pour cela.
Libérer ses émotions juste après un choc, quand on est en sécurité, est sûrement l’un des meilleurs moyens d’éviter la création d’un tel trauma. Je peux personnellement en témoigner pour plusieurs événements notables de ma vie : un incendie par foudre, un épisode de violence conjugale, un accident en kayak, une agression sexiste en voiture, etc.
Quand le trauma est ancien, il est toujours possible de revenir dessus en séance, et d’aller progressivement vers une rémission. J’en ai également l’expérience personnelle pour plusieurs éléments de ma vie : un abus sexuel, des disputes de couple répétées, une honte de moi-même suite à du désamour, des complexes sur ma beauté, des peurs professionnelles, etc.
Ces événements redeviennent alors de simples pages de notre histoire, que l’on a pu tourner.

2. Si vous êtes très émotif-ve
« Moi je suis une vraie Madeleine »
Il y a des gens qui ont un tempérament émotif. Les larmes débordent. Tout le temps. Pour un oui ou pour un non, pour quelque chose ou pour un rien.
Il y a aussi des périodes de la vie comme cela. On se met à avoir envie de pleurer très souvent et on ne comprends pas pourquoi.
Ces personnes-là me disent parfois : « Non mais moi je n’ai pas de problème avec le fait de pleurer, je pleure tout le temps ! »
Sauf qu’il y a une grande différence entre le fait d’être sans arrêt au bord des larmes en essayant de s’arrêter rapidement tout de même. Et d’autre part le fait d’encourager l’expression de tout ce qui a besoin de s’exprimer.
On plonge, et après on ressort.
Et à force de plonger, la piscine finit peu à peu par s’assécher. Elle ne passe plus son temps à déborder.
Car dans le cas de l’émotivité, si des larmes surgissent à tout bout de champ, c’est qu’il y a eu une accumulation. La coupe est pleine, et elle déborde. Elle déborde parce que nous avons vécu des choses douloureuses, beaucoup de choses douloureuses, et que nous n’avons pas pu exprimer la détresse que cela nous a fait.
Et la détresse veut sortir en quelques sortes, pour que nous puissions aller mieux. Alors n’importe quel prétexte est bon : la fin triste du film romantique, le verre brisé, cette clef qu’on ne retrouve pas, quelqu’un qui nous demande gentiment : « est-ce que ça va ? »…
Chez les enfants, cela s’appelle le syndrome du biscuit cassé. La tension monte, monte, monte, et au moment où on lui donne enfin le biscuit qu’iel nous demandait, celui-ci s’avère être cassé. Et là, l’enfant se met à hurler.
Nul besoin de le sermonner et de lui expliquer par A + B que le biscuit, même cassé, aura le même goût. Ce n’est pas le biscuit le problème. Le biscuit sert seulement de déclencheur à la libération des émotions accumulées jusque là.
Les cris et les larmes des enfants, elles aussi, peuvent être accueillies et écoutées avec empathie dans ces moments-là.
Nota : l’émotivité par les larmes peut arriver à n’importe qui mais arrive plus fréquemment chez les femmes. Chez les hommes, cela va d’avantage se manifester par de l’agressivité pour un oui ou pour un non.
C’est que l’éducation genrée nous incite à nous orienter vers différents types d’émotions selon notre sexe. Pour autant, le processus est le même, et le fait d’exprimer l’émotion présente à ce moment-là fonctionne. Si une autre émotion se trouve également en-dessous, elle ressortira plus tard dans le processus, c’est tout.
Ainsi, contrairement au blindage émotionnel, libérer régulièrement des émotions permet de d’apaiser petit à petit son émotivité, tout en conservant sa sensibilité.

3. Si vous avez des bouffées agressives
Quand je me suis mariée, j’ai découvert ce que c’était que d’être en colère. J’ai vécu plusieurs épisodes de rage intense, où je ne savais plus trop quoi faire de moi-même à part me mettre la tête dehors dans le froid de l’hiver. Ca marchait 30 secondes, et puis ça recommençait. Une fois, je me suis mise à hurler sous ma douche, complètement hors de contrôle. Paniquée d’avoir fait cela, je me suis arrêtée au bout de deux ou trois cris, en espérant que ça ne recommencerait plus jamais 😉
Beaucoup de personnes vivent également ce genre de situations avec leurs enfants.
Or, notre conjointe, notre conjoint, nos enfants, ce sont des gens que l’on aime, non ? On ne voudrait pas exploser de colère contre elleux et leur faire potentiellement du mal. Mais malheureusement, c’est parfois difficile de se retenir. Et même quand on arrive à se retenir, c’est assez éprouvant à vivre…
Si ces bouffées agressives surviennent en nous, c’est la plupart du temps parce que l’on a subi nous-même par le passé de l’agressivité de la part d’autres personnes. C’est donc que l’on a eu une blessure. Même si on a l’impression de ne pas en avoir souffert. Reproduire cette violence sur quelqu’un d’autre (en général quelqu’un de plus faible que soi) est alors une tentative inconsciente de se réparer, qui malheureusement ne fonctionne pas, et crée d’autres blessures chez autrui.
Ainsi, on constate que les violences éducatives ordinaires sur les enfants ou les violences faites aux femmes dans la vie conjugale sont des phénomènes de société très répandus, et très problématiques.
Pour autant, dans ces phénomènes de société, les blessures individuelles seules ne suffisent pas à expliquer les passages à l’acte, et ne les justifient en aucun cas. Il y a aussi des croyances qui rentrent en jeu, et qui légitiment les actes de violence. Par exemple des croyances misogynes, dans le cas des violences sexuelles. Ou diverses croyances éducatives pour la fessée et compagnie. Les déconstruire est donc très utile, et nécessaire.
Malgré tout, il y également les blessures individuelles qui jouent, et qui rendent la tâche plus difficile lorsque l’on veut s’arrêter. C’est pourquoi on peut aussi faire le choix d’aller exprimer cette charge agressive dans une séance, pour s’en libérer plutôt que de simplement tenter de la retenir, avec plus ou moins de succès. Cela peut permettre d’évacuer notre passif, tout en brisant la chaîne de reproduction de la violence.
Et cela peut donc être un cadeau, à la fois pour soi-même, et pour les gens qui nous entourent…

4. Si vous vivez de la déprime
Longtemps, j’ai été déprimée. Je n’avais plus d’énergie, j’avais l’impression d’être amorphe, et j’avais des pensées noires qui tournaient en boucle dans ma tête.
« Je suis nulle, je suis nulle, je suis nulle… »
Comme un mantra malsain.
Plusieurs choses m’ont aidée à en sortir.
Mais ce qui m’a aidée à ne pas y retomber, c’est quand j’ai compris que la déprime est très souvent liée à des émotions non exprimées.
Alors maintenant, si je ressens un tout début de déprime, je cherche ce que j’ai pu refouler comme ressenti, et je l’exprime.
Et je peux vous dire, c’est radical ! 😉
Quand la déprime est installée depuis plus longtemps, plusieurs séances sont évidemment nécessaires, parce que cela procède souvent d’une accumulation. Mais il est toujours possible de revenir sur les événements marquants du passé, d’en parler, et de laisser émerger les émotions qui auraient envie de remonter. Et les ressentis douloureux s’apaisent alors, et se transforment…

5. Si votre mental vous laisse rarement au repos
- « Il faut que je fasse ça, ça, ça, et encore ça… Aaah, comment est-ce que je vais y arriver ??… »
- « J’ai dit ça, et après elle a fait une moue désintéressée… Qu’est-ce qu’elle a pensé ? Est-ce que j’ai fait quelque chose qui n’allait pas ? »
- « Il me demande ça, et je n’ai pas envie, mais je ne veux pas être blessante… Je ne sais pas comment lui dire !!… »
- « Je suis nulle, j’ai encore tout raté, c’est de ma faute… »
- « C’est vraiment un salaud, il m’a fait ça, ça, et ça, et ça… »
Par moments, nos pensées tournent dans notre tête, et nous n’arrivons pas à les arrêter. C’est parfois douloureux, oppressant, ou tout simplement, ça nous empêche de dormir.
Affolement de ne pas pouvoir accomplir sa to do liste en entier ; peur du rejet ; culpabilité et hésitation ; auto-dévalorisation ; colère et rancœur contre une compagne ou un compagnon… La plupart de ces pensées sont corrélées à des émotions.
Si l’on censure l’expression émotionnelle, la voie de sortie pour ces ressentis douloureux est bloquée. Or, notre organisme n’est pas fait pour rester indéfiniment dans le mal, et il va donc continuer à chercher à résoudre le problème. Et qu’est-ce qu’il reste, quand les émotions son bloquées ? Le cerveau. Celui-ci va donc tenter, avec ses moyens qui sont les pensées, de nous faire sortir de cette situation douloureuse. Mais comme il est outillé pour résoudre des problèmes et non pour apaiser des souffrances, cela est la plupart du temps peu efficace. Et l’on se met à penser de plus en plus. Et nos pensées tournent en rond.
En verbalisant les pensées et en exprimant les émotions associées, la plupart du temps, les ressentis s’apaisent, et les pensées se clarifient. De plus, après avoir beaucoup exprimé, un apaisement plus long terme du mental s’opère : il y a moins de pensées, et celles-ci tournent plus lentement… 🙂

6. Si vous avez certains problèmes de santé
Tous les jours, j’avais mal au dos. Je faisais des étirements, je me disais que c’était à cause de la position assise, du fait que je n’étais pas assez sportive, et du fait que j’avais une scoliose. Je ne pouvais donc apparemment rien y faire.
Et puis j’ai découvert la pratique de l’expression émotionnelle. Je me suis mise à « décharger » sur tout un tas de sujets de ma vie. Et la douleur au dos s’est peu à peu estompée. Un certain nombre de mes problèmes de sommeil aussi d’ailleurs (même si plus tard, je me suis mise à en avoir d’autres, qui sont apparemment liés à autre chose ! ^^).
Ainsi, certains problèmes de santé peuvent être liés à l’accumulation de tensions non-exprimées. Je dis certains problèmes de santé, parce que ce n’est certainement pas le cas de tous. Mais les problèmes de dos ou de sommeil par exemple sont fréquemment en lien avec cela. Le fait de ressentir beaucoup de tensions et de douleurs sans fondements dans le corps aussi. Et quand c’est le cas, le fait de libérer régulièrement des émotions quelles qu’elles soient est suffisant pour leur permettre de s’estomper…
En aucun cas, mon approche ne saurait remplacer un traitement médical ou se substituer à l’avis d’un professionnel de santé.
Nous avons souvent besoin de plusieurs approches pour nous aider. Travaillons en harmonie les uns les unes avec les autres, et privilégions notre sécurité.
Ce que la thérapie émotionnelle peut vous apporter
- Vous remettre de vos souffrances passées.
- Apaiser des émotions envahissantes – que celles-ci soient tournées contre vous-même ou contre les autres.
- Soulager les tensions accumulées dans votre corps.
- Vous sentir plus vivant-e, en vous reconnectant à cette partie de vous qui a été si souvent réprimée.

Nadège raconte comment elle a découvert la thérapie émotionnelle et ce que cela lui apporte aujourd’hui au quotidien.
Comment j’accompagne l’expression émotionnelle
Cela fait maintenant plus de sept ans que j’ai découvert cette approche et que je l’ai expérimentée de façon approfondie. J’ai ainsi accompagné de nombreuses personnes dans leurs expressions verbales et émotionnelles avec l’écoute empathique. En parallèle, j’ai également fait ce chemin d’expression émotionnelle pour moi-même.
Je suis convaincue des bienfaits de cette approche sur les aspects cités plus hauts et sur d’autres, pour l’avoir vécu et re-vécu, et pour l’avoir observé chez d’autres personnes.
Concrètement, je vous écouterai avec empathie, et quelques reformulations. Je ferai également des propositions parfois, pour expérimenter tel type d’expression émotionnelle, des jeux de rôles, etc.
Je veille par ailleurs à ce que ces expressions émotionnelles se déroulent dans un cadre confidentiel, sécure, qui respecte le rythme et les autres besoins de la personne. En outre, j’accorde une importance particulière à ce qu’elles soient suivies d’un moment d’intégration, de réconfort et de repos.
Au final, c’est surtout quelque chose que j’aime profondément, de voir une personne libérer sa souffrance, et de voir ensuite cette sorte de lumière qui traverse son visage, apaisé.

Lieux de consultation en thérapie émotionnelle

Saint-Girons (Ariège 09)
Un jeudi sur deux
Le cabinet de Saint-Girons est en centre-ville, au cœur des rues piétonnes et surplombant la rivière.

Alzen (à 20mn de Foix, Ariège 09)
Le reste du temps
Le cabinet d’Alzen a l’avantage d’être bien isolé phoniquement, ce qui permet d’être plus à l’aise pour l’expression émotionnelle. Il a de plus l’avantage d’offrir un cadre beau et soutenant, tant au niveau de la pièce elle-même que de ses environs, avec la nature toute proche.
Par ailleurs, du fait que le repos est très important pour l’intégration des séances, je vous encourage vivement à prévoir le temps pour cela.

Distanciel
Téléphone ou visio
Je propose plutôt le téléphone que la visio. En effet, l’absence d’écran actif est plus favorable au fait de fermer les yeux, de s’allonger éventuellement pour mieux s’épancher, et donc, au final, au processus d’introspection puis d’expression.
Pour autant, la visio est également possible, surtout dans une première séance pour se rencontrer.


Au plaisir de vous rencontrer !
Honorine
Tarifs
La séance dure une heure
Faibles revenus (RSA) : 40 €
Moyens revenus (SMIC) : 50 €
Autres revenus : 60 €

Autres ressources
Aspects légaux
Envie
de commencer
à vous décharger
de vos bagages de souffrances ?

Vous êtes tenté-es d’essayer mais quelque chose vous retient ou vous fait peur ? Allez voir par là 🙂
Témoignages
⭐⭐⭐⭐⭐
Je fais de la thérapie émotionnelle depuis 2 ans avec Honorine. La dernière fois que j’ai eu recours à cette thérapie, c’était après avoir croisé mon ex-compagnon par hasard à un évènement. Je me suis sentie agitée après, je ne dormais plus. La thérapie émotionnelle m’a permis d’accueillir les souffrances vécues lors cette relation. J’ai pu mettre des mots que je n’avais jamais mis auparavant sur ces souffrances, laisser la colère et la tristesse s’exprimer. Grâce à cette séance, j’ai trouvé une clarté sur ce que j’ai vécu et de l’apaisement. J’ai enfin retrouvé le sommeil et de la disponibilité pour le reste de ma vie. Merci de tout cœur Honorine ! Nadège
⭐⭐⭐⭐⭐
Je me suis senti accueilli. Mes émotions étaient bienvenues, même la tristesse et la colère.
Une expérience rare.
X.V.
⭐⭐⭐⭐⭐
Je recommande vivement Honorine pour son engagement, sa transparence, sa bienveillance, sa clarté au service de la vie et de l’humain. Merci encore !
Gustave Green